DROIT A LA PREUVE ET DROIT DE LA PREUVE
- maitrejacob
- 16 déc. 2024
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Une jurisprudence qui n’en finit pas de se construire :
Cass. Soc. 10 juillet 2024, n°23-14.900 :
Enregistrements clandestins d’entretiens – action en reconnaissance d’une situation de harcèlement moral :
1/ Le droit à la preuve doit se définir par rapport aux droits antinomiques en présence notamment, en l’espèce, du caractère équitable du procès,
2/ En conséquence, une preuve déloyale n’est pas nécessairement irrecevable ou à écarter (conformation jurisprudence cass. Soc. 8 mars 2023, n°21-7.802 et 21-20.798 + ass. Plé. 22 décembre 2023, n°20-20.648).
Le Juge, sur demande d’une des parties, doit apprécier si la preuve déloyale porte atteinte au caractère équitable du procès dans son ensemble et si sa production est indispensable à la défense de la partie qui s’en prévaut.
Cass. Soc. 25 septembre 2024, n°23-13.992 :
La preuve illicite ou déloyale ne peut être écartée que si elle résulte d’une atteinte à a vie privée, non indispensable ou disproportionnée au but poursuivi.
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